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Photo du rédacteurCharlotte Chambaret

L'échec, parfois un simple symptôme de ce qui se joue sous la surface



J’ai participé hier à une réflexion entre femmes entrepreneures sur la notion d’échec.

Je te passe rapidement les poncifs : non il n’y a pas d’échec, oui chaque expérience bonne ou mauvaise nous fait grandir, car comme disait Tata Joséphine : “je ne me plante pas, je pousse”, version potagère de la célèbre maxime de Nelson Mandela : “je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends”.


Si l'échec n'était qu'un messager


Au demeurant, il reste parfois le sentiment rageur de travailler sans relâche une terre bien aride. Et j’ai été touchée par certains témoignages de sentiment d'échec qui, s’ils évoquaient des difficultés entrepreneuriales, parlaient en réalité de tout autre chose.


  • Une personne évoquait le poids de l’inquiétude de son entourage, vécu comme la prophétie d’une inévitable débâcle.

  • Une autre parlait de sa flamme passionnée, éteinte au point de ne plus se reconnaître.

  • Une troisième nommait avec frustration la sensation qu’une part d’elle ne jouait pas dans son équipe, freinant toute tentative de mise en action.

Expérimenter quelque chose qui ne marche pas comme on l’avait pensé n’est pas une petite chose, car bien souvent l'échec vient percuter avec violence des endroits de nous où la mémoire de notre survie menacée est encore bien vivante.


La honte, le rejet, la déchéance, la culpabilité, la mort sociale, parfois la mort tout court. Le sentiment d’échec vient remuer tous ces sujets bien croustillants.

Et derrière ces sujets, il y a des histoires, parfois dont nous n’avons pas idée.


C’est mon métier d’aller écouter ces histoires enfouies en profondeur, d’en trouver la racine et de l’extraire, avec clairvoyance, patience, minutie et une grande douceur, toujours.


Ces mémoires qui nous agissent


Bien sûr, il y a des actions très concrètes à poser pour créer, faire croître et voir fleurir son entreprise pour enfin en récolter les fruits.


L'échec, l'opportunité de guérir des mémoires de survie

Mais il y a aussi des phases à traverser qui n’ont rien à voir avec le marketing ou la communication. Des sujets qui ont tout à voir avec l’Être, avec notre terreau, ce que l’on porte de notre histoire, de l’histoire de nos familles et parfois d’autres incarnations.


Poser des actions entrepreneuriales (j’ai beaucoup entendu les mots “défis” et “challenges” hier matin) sur des mémoires en survie revient à semer avec espoir des graines dans un sol sans eau, avec pour seule récolte toujours plus de confusion, de culpabilité et de honte de ne pas réussir.


Je ne sais pas quels sujets se cachaient derrière ces témoignages, mais je sais que ces femmes, et leur entreprise, portent des poids dont elles n’ont que faire.


Ce que je sais également, c’est que ce n’est pas une fatalité. Il y a aujourd’hui des centaines de personnes qui accompagnent la libération de ces mémoires pour revenir à sa Créativité, son essence, aux battements de son Cœur. Dont moi.


Une invitation à s'alléger


Les choses qui “coincent” sont non seulement des endroits d’apprentissages, mais surtout des invitations à s’alléger. La vie nous flèche le parcours et nous invite, parfois avec un peu d’insistance, à mettre notre attention sur ces vieilles racines qu’il pourrait bien être temps de retirer.


Car alors, la Source d’origine qu’elles obstruaient peut jaillir à nouveau et irriguer notre terre, la rendant bien assez riche et fertile de Joie et de confiance pour y planter notre beau jardin.


Avec Cœur,

Charlotte

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